Le 11 avril 2008, par Jeff,
L’historiette du jour n’est pas spécifiquement Sud-Africaine, c’est même pour ça qu’elle m’a fait marrer.
Il se trouve que j’ai emmené les troisième années sur le terrain, deux fois de suite en quelques jours. Pour ce faire, on loue des minibus, et on y va.
Ah si, là il y a quand même une histoire qui n’existerait pas en France. L’université possède un "vehicle pool", avec peut être une centaine de véhicules. Quand on veut une voiture pour un stage, pour aller faire du terrain, pour aller chercher quelqu’un à l’aéroport, pour donner un cours ou un séminaire chez nos voisins ou y faire des manips... On réserve (sur le système informatique central) une voiture, on va la chercher le jour dit et on la ramène quand on a fini. Pas de maintenance, pas de gestion des voitures pour nous ; "on" [1] paye une somme assez raisonnable (moins cher que chez un loueur, en fait juste de quoi couvrir le coût). La seule chose à faire est de ramener la voiture le réservoir plein, mais on a une carte de paiement qu’on trouve dans chaque véhicule et qui est acceptée dans toutes les stations services. Tous les enseignants et tous les étudiants de la fac sont assurés et peuvent donc conduire.
Bref. Donc, nous avions nos trois minibus, pour 23 étudiants et moi, le compte est bon. Ce qui est drôle, c’est de regarder comment les étudiants s’installent ; les collègues et étudiants français ou de n’importe où ailleurs ne me démentiront pas, l’ordre de préférence est :
A l’avant d’un minibus autre que celui du prof ;
A l’arrière du même minibus ;
A l’arrière du minibus du prof ;
A l’avant du minibus du prof.
A l’exception éventuelle du fayot de service, les minibus se remplissent dans cet ordre de préférence, en fonction de l’ordre d’arrivée, mais aussi de la hiérarchie implicite de la classe. On voit très vite qui est un peu marginal (et se retrouve dans le bus du prof) ...
[1] c’est à dire selon les cas, le projet de recherche, le département, etc.