Le 20 juin 2007, par Jeff,
Il semble très vraisemblable que, fin 2007 ou début 2008, le groupe de pétrologie de l’Université de Stellenbosch soit en mesure de proposer plusieurs sujets de recherche, financés.
Le groupe est pour le moment composé de
Gary Stevens (Pétro métam, pétro exp)
Alex Kisters (Géologie structurale)
Moi-même (Pétro des granites, géochimie)
Christiano Lana (post-doc, géologie structurale à Barberton)
Arnaud Villaros (PhD, pétrologie des granites de la "Cape Grante Suite")
Cynthia Sanchez-Garrido (PhD, géochimie isotopique, croissance crustale à Barberton)
Jeanne Taylor (MSc, métamorphisme au Swaziland).
Nous serons rejoint en Septembre 2007 par John Clemens (actuellement Kingston, UK).
Le groupe travaille sur les thématiques "évolution crustale". Nos principales questions sont
(1) l’origine des magmas granitiques, la fusion partielle de la croûte, etc. Nous essayons de coupler une approche expérimentale et une approche géochimique, et de relier les conditions de la fusion à la nature des liquides produits.
(2) l’évolution de la croûte continentale archéenne (en particulier dans la région de Barberton, mais nous sommes en train d’étendre notre champ géographique). Notre principal angle d’approche est la description des conditions P—T dans la croûte Archéenne, soit par des approches métamorphistes, soit via la chimie des granitoïdes (cf. ci-dessus !). Le tout couplé à de la géochronologie et de la structure.
Stellenbosch est équipé des outils analytiques nécessaires pour ces projets : labo de pétro exp (piston-cylindre, autoclave à pression de gaz) ; MEB avec système EDS, calibré pour des analyses minérales quantitatives ; XRF ; ICP-Ms à ablation laser (quadripôle). A Cape Town, à 40 km, il y a (ou il y aura prochainement) deux autres ICP-MS dont une multicollecteur capable de faire de la géochronologie ; et un laboratoire isotopes stables.
Il n’y a pas à ce jour de projet clairement défini pour les étudiants interessés : selon les centres d’intérêts de chacun, il serait possible de construire un projet s’inscrivant dans ces thèmes, et utilisant en proportions diverses les outils ci-dessus.
Au point de vue financier, tous ces projets seraient naturellement payés (l’ordre de grandeur est de 30-50 000 R par an pour MSC, 60-100 000 pour PhD, mais ne prenez pas ça pour une indication contractuelle !). Vu le cours du rand, ce n’est pas une somme énorme, mais le coût de la vie en Afrique du sud permet de vivre très décemment avec ce genre de budget.
Bien que rien ne soit certain à ce jour, les personnes interessées peuvent prendre contact et commencer à discuter !